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Sous le titre "Au bonheur des docs", le Lecteur du Val propose une
saison de conférences tournant dans les bibliothèques de la communauté
d'agglo, et visant à mettre en lumière les ouvrages documentaires, un
genre quelque peu délaissé au profit des ressources électroniques.
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Pour cette nouvelle série de
six rendez-vous, les bibliothécaires du Sicoval ont
choisi de mettre en avant les thématiques liées au fonds
local-régional développé par l'association. à
travers des éclairages très différents, historiques,
géographiques ou sociétaux, très locaux ou plus généraux...
Seront ainsi successivement abordés les thèmes du Canal du Midi,
des clochers-murs et des bastides, du vent d'autan, du pastel,
de l'immigration espagnole avec la Retirada, et de l'immigration
italienne. Six
bibliothèques (Belberaud, Donneville, Fourquevaux, Lacroix-Falgarde,
Baziège et Pompertuzat)
accueilleront les conférences, qui déborderont
toujours sur une signature, une animation, une exposition...
Les rencontres, qui seront
accompagnées par une Librairie lorsqu'il y aura lieu, se dérouleront
donc dans les différentes bibliothèques, le vendredi à 18 h 30 (entrée libre). Pour prendre part au buffet qui suivra (une
participation de 7 € par personne sera demandée), il est
indispensable de s'inscrire au préalable auprès du Lecteur du
Val : tél. 05.61.00.51.16 ou
info@lecteurduval.org.
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Les différents rendez-vous et les intervenants invités : |
Robert
Marconis, le
vendredi 6 novembre 2015, à BELBERAUD |
"Le Canal du Midi : un avenir incertain pour une
voie d'eau historique" |
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Désormais
classé au Patrimoine mondial par l’UNESCO, le Canal du
Midi fut, dès sa mise en eau, en 1681, un remarquable
outil économique pour le Languedoc. Victime de la
concurrence du chemin de fer au XIXème siècle,
puis des transports routiers, le trafic des marchandises a
complètement disparu de la voie d’eau dans les années 1980,
au moment où se développait le tourisme fluvial attirant des
plaisanciers de plus en plus nombreux qui « découvraient »
les beautés de cet ouvrage jalonné de remarquables ouvrages
d’art, conçus il y a plus de trois siècles pour assurer son
alimentation en eau et permettre l’acheminement des hommes
et des marchandises entre Toulouse et la Méditerranée, de
part et d’autre du seuil de Naurouze.
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Désormais classé au Patrimoine mondial par l’UNESCO, le
Canal du Midi fut, dès sa mise en eau, en 1681, un
remarquable outil économique pour le Languedoc. Victime
de la concurrence du chemin de fer au XIXème
siècle, puis des transports routiers, le trafic des
marchandises a complètement disparu de la voie d’eau
dans les années 1980, au moment où se développait le
tourisme fluvial attirant des plaisanciers de plus en
plus nombreux qui « découvraient » les beautés de cet
ouvrage jalonné de remarquables ouvrages d’art, conçus
il y a plus de trois siècles pour assurer son
alimentation en eau et permettre l’acheminement des
hommes et des marchandises entre Toulouse et la
Méditerranée, de part et d’autre du seuil de Naurouze. -
See more at: http://www.sicoval.fr/fr/evenements/belberaud-conference-de-robert-marconis-sur-le-canal-du-midi.html#sthash.y8f35SHt.dpuf
Désormais classé au Patrimoine mondial par l’UNESCO, le
Canal du Midi fut, dès sa mise en eau, en 1681, un
remarquable outil économique pour le Languedoc. Victime
de la concurrence du chemin de fer au XIXème
siècle, puis des transports routiers, le trafic des
marchandises a complètement disparu de la voie d’eau
dans les années 1980, au moment où se développait le
tourisme fluvial attirant des plaisanciers de plus en
plus nombreux qui « découvraient » les beautés de cet
ouvrage jalonné de remarquables ouvrages d’art, conçus
il y a plus de trois siècles pour assurer son
alimentation en eau et permettre l’acheminement des
hommes et des marchandises entre Toulouse et la
Méditerranée, de part et d’autre du seuil de Naurouze. -
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Entre économie et culture, entre l’État, les
collectivités territoriales et des « usagers » aux intérêts
souvent antagonistes, l’avenir du canal reste cependant bien
incertain en l’absence d’un grand projet cohérent de mise en
valeur, respectueux de sa valeur patrimoniale
>
Robert Marconis
est agrégé de géographie et docteur ès lettres et sciences
humaines. Professeur émérite de l'Université Toulouse-Jean-Laurès,
il a également enseigné à l'Institut d'études politiques de
Toulouse. Spécialiste des questions d'urbanisme, de
transport et d'aménagement du territoire, il est l'auteur de
nombreux ouvrages, dont plusieurs, en collaboration, sur le
Canal du Midi.
Robert Marconis est
agrégé de géographie et docteur ès lettres et sciences
humaines. Professeur des universités, il a enseigné à
l'université de Toulouse II-Le Mirail et à l'Institut
d'études politiques de Toulouse. Spécialiste des
questions d'urbanisme, de transport et d'aménagement du
territoire, il est l'auteur de nombreux ouvrages, dontRobert
MARCONIS, Professeur émérite
Université de Toulouse – Jean-Jaurès - See more at:
http://www.sicoval.fr/fr/evenements/belberaud-conference-de-robert-marconis-sur-le-canal-du-midi.html#sthash.y8f35SHt.dpuf
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+ présentation et
signature des livres sur le Canal du Midi
+
participation de
Philippe Valentin, cartographe du Canal du Midi d'hier et
d'aujourd'hui
+ expositions "La Barque de Poste" et "Le Canal sans
dessus dessous"
(Musée & Jardins
du Canal du Midi, à Revel) |
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Lucien
Ariès, le
vendredi 15 janvier
2016, à
DONNEVILLE |
"Clochers-murs et bastides en Lauragais" |
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Les plus anciens clochers du
Lauragais, qui remontent au Xe et XIe, sont des
clochers-murs à pignon triangulaire de petite dimension,
comportant généralement 3 baies campanaires de style roman ;
ces baies sont suffisamment hautes pour sonner les cloches à
la volée (volée tournante). Au XIIe siècle, les clochers
prennent de la hauteur et apparaissent des clochers-peignes
ou à arcades ; sans pignon triangulaire, ils se terminent
par une barre horizontale avec généralement quatre baies
campanaires de style roman permettant la volée tournante.
Avec l’apparition des bastides au XIIIe siècle, après la
croisade contre les albigeois, les clochers-murs survivent ;
sous la pulsion de l’art gothique, ils troquent leurs arcs
en plein cintre contre des arcs en mitre, généralement
encadrés par deux tourelles et donnent naissent au style
gothique méridional ou toulousain. |
>
Professeur émérite de
l'Université Paul-Sabatier (Toulouse), Lucien Ariès
est le président de l'ARBRE (Association de Recherches
Baziégeoise : Racines et Environnement) qui a pour but de
promouvoir le patrimoine, de rechercher des traces du passé,
de valoriser l'environnement de Baziège et du Lauragais au
cours du temps et d'en assurer la diffusion et la promotion.
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur le Lauragais. |
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+
présentation et signature des ouvrages de Lucien Ariès
+ exposition d'ouvrages sur l'architecture religieuse et
civile du Lauragais |
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Pierre
Espenon, le
vendredi 12 févier 2016, à
FOURQUEVAUX |
"Enigmes et
légendes du Vent d'Autan" |
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"Tout
vous est aquilon, tout me semble zéphyr", dit le chêne
au roseau dans la fable de La Fontaine. Propos qu'assurément
ne peuvent tenir les chênes du Midi toulousain lorsque
souffle le vent d'autan. Tourmente, colère, ravages,
caprices, folie sont les termes qui reviennent le plus
souvent dans les articles de presse qui relatent les
conséquences de cette réalité, parfois extrême, de notre
météorologie régionale.
Bien connu des habitants de notre région qui en subissent
les effets, l'autan est accusé de nombreux maux, depuis des
générations. Et pourtant, il n'est pas responsable que des troubles,
des douleurs ou des accidents ; il peut assurer, au milieu
de l'hiver, de belles et tièdes journées, mais on garde
moins le souvenir de ces moments. De plus il n'est pas ici,
et de loin, le vent dominant. Il souffle en moyenne entre 60
et 90 jours par an, même pas la moitié des épisodes de
secteur Ouest ! |
Il peut rendre nerveux certains
d'entre nous, pousser d'autres à la déprime, il laisse
souvent perplexe. Comme le dit Joël Collado de Météo France,
"c'est une drôle de personnalité". Selon les marques
qu'il affiche dans notre ciel, qu'il imprime dans les lieux,
les corps, les esprits, selon sa durée aussi, on lui colle
des qualificatifs divers. Mais l'autan de la rue n'est pas
celui des scientifiques, lesquels concluent par exemple que
"sa compréhension intégrale est difficile" ou qu'il
"n'a pas encore livré tous ses secrets". En général,
les rafales de l'autan engendrent des rafales de questions
auxquelles chacun répond comme il peut et même... comme il
veut.
> Pierre Espenon est agrégé de géographie. Il fut professeur
au Lycée Vincent Auriol à Revel et chargé de cours à
l'Université du Mirail. Né dans le Tarn, donc dans le
domaine de l'autan, ouvert à la climatologie par les
enseignements universitaires de Georges Viers, il s'est posé
la question de la complexité du vent d'autan à la lecture
d'un article de Jean-Pierre Vigneau dans la Revue
Géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest en 1972. Son
parcours professionnel à Revel lui a permis de développer sa
curiosité sur le sujet, auquel il a consacré de nombreuses
conférences et émissions de radio, ainsi qu'un chapitre du
livre "Midi-Pyrénées région passions" en
collaboration avec Claude Rivals.
|
+ exposition sur les moulins à vent, avec L'ARAM-MT,
l'association des Amis des Moulins de Midi-Pyrénées |
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Sandrine Bannessy, le
vendredi 11 mars 2016, à
LACROIX-FALGARDE |
"Le Pastel,
l'Or bleu de Toulouse" |
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Aux 15ème
et 16ème siècles, toute l'Europe s'intéresse au pays d'Oc
grâce à la culture et au commerce du pastel. De cette
période prospère de notre histoire subsistent aujourd'hui le
nom de "Pays de cocagne" et un patrimoine exceptionnel,
châteaux et hôtels particuliers, bâti grâce à la fortune des
marchands pastelliers. Du rôle du bleu dans l'histoire des
hommes à l'alchimie du pastel et aux secrets de ses
teinturiers, c'est l'histoire extraordinaire et passionnante
de l'Or bleu du pays de cocagne que Sandrine Banessy nous
invitera à découvrir. |
> Editrice, Sandrine Banessy
est également la
présidente
de l'Académie des arts et des sciences du pastel, auteure
d'ouvrages sur le patrimoine dont trois consacrés au pastel,
et co-fondatrice de "Terre de Pastel", le nouvel espace et
musée dédié au pastel qui a ouvert ses portes voilà deux ans à Labège.
|
+ présentation et signature des ouvrages sur le pastel |
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Table ronde le
jeudi 7 avril 2016, à
MONTBRUN-LAURAGAIS (exceptionnellement à 20 h 30) |
"Sur les Chemins de Saint-Jacques"
- table ronde animée par
Jean-Luc Moles |
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Vous souhaitez marcher sur les Chemins de
Saint-Jacques de Compostelle mais ne savez pas comment vous
y prendre ? Ou bien vous êtes simplement curieux de la vie
sur les Chemins ?... Venez poser vos questions !
Vous avez marché sur ces Chemins ?... Venez témoigner et
partager vos expériences !
>
Rédacteur,
dans le bulletin municipal de Montbrun-Lauragais (Lo
Pistarel n° 80, 82 et 85) de trois articles sur les chemins
et itinéraires en général, et les Chemins de Saint-Jacques
en particulier, Jean-Luc Moles animera cette table
ronde qui permettra d'échanger de manière informelle et
conviviale autour de ce "mythe" et des réalisations et
projets de chacun des intervenants et participants qui le
souhaitent.
. |
+
Le fonds de
livres sur Compostelle de la bibliothèque municipale et du
Lecteur du Val sera exposé, ainsi que de nombreux ouvrages,
documents et cartes
Le fonds de livres sur Saint-Jacques de la bibliothèque
municipale et du Lecteur du Val sera exposé, ainsi que
de nombreux ouvrages, documents et cartes. - See more at:
http://www.sicoval.fr/fr/evenements/montbrun-lauragais-table-ronde-sur-les-chemins-de-saint-jacques.html#sthash.tqWs6qRm.dpuf
Le fonds de livres sur Saint-Jacques de la bibliothèque
municipale et du Lecteur du Val sera exposé, ainsi que
de nombreux ouvrages, documents et cartes. - See more at:
http://www.sicoval.fr/fr/evenements/montbrun-lauragais-table-ronde-sur-les-chemins-de-saint-jacques.html#sthash.tqWs6qRm.dpuf
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Bartolomé Bennassar, le
vendredi 22 avril 2016, à
BAZIEGE |
"La Retirada,
dernier acte de l'exil espagnol" |
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La Retirada
(janvier-février 1939) n'est que le dernier acte, le plus
important et le plus dramatique, de l'exil espagnol qui a
été l'épilogue de la Guerre Civile. En
effet, dès 1936, les réfugiés espagnols
arrivent en France, affluant par vagues successives :
relativement peu importante d'abord, l'émigration devient
considérable en 1937, se poursuit en 1938 avec notamment le
cas particulier de l’Aragon, et enfin se massifie dans les
premiers mois de 1939
avec ce qui fut appelé la "Retirada". Les formes de
l’accueil des réfugiés seront également évoqués, avec
l’épisode des camps sur le plage en 1939 et la dispersion
dans l'espace français, le travail en France, et bien sûr le
rôle des réfugiés pendant la deuxième guerre mondiale,
notamment leur engagement dans les forces armées françaises,
et leur participation aux maquis et aux combats de la
Libération. |
> Ecrivain, historien, professeur
à l’Université Toulouse-Jean-Jaurès dont il fut le
président, Bartolomé Bennassar est l’un des plus
grands spécialistes de l’histoire de l’Espagne moderne et
contemporaine. Valladolid au siècle d’or,
l’Inquisition espagnole, L’Histoire des Espagnols,
sa biographie de Franco et son ouvrage, La guerre
d’Espagne et ses lendemains, sont considérés comme des
ouvrages de référence. Il a également publié des études sur
l’Amérique latine. Sa démarche d’historien lui fait prendre
en compte à la fois les personnalités politiques capitales
et les faits sociaux relatifs aux individus anonymes touchés
par la violence et la misère de ces temps de conquête.
Bartolomé Bennassar s’est aussi essayé à l’écriture
romanesque avec succès, et son roman Le Dernier saut
a été adapté au cinéma en 1970.
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+ présentation et signature des ouvrages de l'auteur sur le
stand de la librairie
Escalire
+ exposition : "la Guerre d'Espagne, trois ans en enfer
pour une nation", prêtée par la Bibliothèque de Saint-Orens |
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Rocco
Femia, le
vendredi 13 mai 2016, à
POMPERTUZAT |
"Italiens :
quand les émigrés, c'était nous" |
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Une
réflexion sur 150 ans de l'histoire de l'immigration
italienne.
Hier terre d'exil, aujourd'hui terre d'accueil à Lampedusa :
l'histoire de l'Italie est marquée par son émigration. Une
histoire parsemée de moments douloureux et émouvants, de
conquêtes importantes et d’un enracinement exemplaire, même
si parfois au tribut humain toujours trop lourd. Parce qu'il
ne faut pas oublier, pour ces millions d'émigrés ayant fui
pour un ailleurs meilleur, Rocco Femia, directeur de la
revue franco-italienne Radici avec passion et engagement
nous rappellera l'épopée de ces « Ritals », partis l'espoir
chevillé au corps avant de connaître le déracinement. Entre
paroles et images d'archives, il nous permettra de traverser
plus d'un siècle d’immigration. Une ode au monde,
l'exhortant à évoluer vers plus d'humanité et de solidarité. |
> Roco Femia,
éditeur et
journaliste, a fait des études de droit en Italie. Il s’est
installé en France où il vit depuis 20 ans et où il a
effectué une spécialisation en droit et en communication. Il
est fondateur de la maison d'éditions Editalie et
directeur du magazine bilingue franco-italien Radici,
consacré à l’actualité et à la culture transalpines.
|
+ présentation de la revue "Radici"
+ exposition d'ouvrages sur l'immigration italienne |
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